COMMUNIQUE DE PRESSE
Lundi 22 décembre 2014, par // SUD-Rail REIMS
Le syndicat SUD-Rail Champagne-Ardenne informe les usagers que le trafic ferroviaire risque d’être perturbé du 20 décembre au 04 janvier suite à une cessation concertée du travail d’une partie du personnel SNCF.
Le préavis de grève est motivé par l’absence de traitement des demandes de congés pour les fêtes de fin d’année déposées par le personnel du Service Commercial des Trains (contrôleurs) avant le 10 novembre dernier, comme imposé par la Direction.
La revendication du personnel ne visait pas à obtenir que tous les agents disposent de congés sur les deux fêtes que sont Noel et le Jour de l’An. Dans de nombreux métiers à la SNCF, ces journées de fête ne se différencient d’aucune autre ; fériés, dimanche où jours de semaine, les trains roulent tous les jours. La revendication visait exclusivement à obtenir une réponse dans un délai raisonnable pour permettre à chacun de s’organiser pour ces fêtes familiales, contrairement à ce qui s’est produit en 2013.
Pour éviter que le phénomène ne se reproduise en 2014, notre syndicat Solidaires-SUD Rail Champagne-Ardenne a interpelé la direction sur ce sujet dès début novembre, soit plus d’un mois et demi avant l’échéance…
A ce jour, lundi 15 décembre, la Direction ne donne aucune indication sur le moment où chaque agent aura sa réponse définitive afin qu’il puisse s’organiser pour ces fêtes. Le délai raisonnable est dépassé !
Notre volonté d’anticiper s’est une nouvelle fois heurtée à l’autisme de notre direction et n’a malheureusement pas permis d’éviter cette situation de conflit. Nous déplorons cette gestion de la prévention des conflits de la part de la direction qui touche aussi bien d’autres services SNCF.
Notre Direction ne semblant pas disposée à informer les clients à maintenant quelques jours du mouvement social, fidèle à sa stratégie visant à attendre, laisser pourrir la situation, et au dernier moment, montrer du doigt et stigmatiser son personnel en nous présentant comme les seuls responsables de la situation, alors qu’elle n’a rien fait pendant un mois et demi pour tenter d’atténuer le problème, il nous paraît plus responsable de diffuser cette information pour permettre à chacun de s’organiser en conséquence.
Nous ne cherchons pas de caution morale. Nous assumons totalement nos décisions. Mais être désignés coupables de conflits, sachant que chaque jour de grève coûte cher à celui qui la fera, et alors qu’il y avait largement moyen d’éviter une telle situation, n’est plus acceptable.