Le 16 octobre, SUD-Rail sera présent dans les gares et les centres ferroviaires, devant le ministère des transports pour exiger d’autres réponses que cette loi qui casse le service public ferroviaire. Le 16 octobre, avec les cheminot-es, SUD-Rail exigera :

• l’arrêt de toutes les suppressions d’emploi qui nuisent au service public rendu aux usagers, à sa sécurité, aux conditions de travail des cheminot-e-s ;
• les mêmes droits pour tous les travailleurs-ses du secteur ferroviaire, par l’amélioration de la réglementation du travail aujourd’hui applicable à la SNCF
• un vrai débat public sur le transport ferroviaire.

Le 16 octobre, les cheminot-es et tous les travailleurs-ses du rail (sous-traitants et filiales sont aussi concernés) pourront exprimer leur avis et ne pas laisser quelques ministres décider de leur avenir et de celui du service public ferroviaire. Les usagers sont aussi concernés et prendront la parole. SUD-Rail n’a pas changé d’avis depuis 1997, la création de RFF était une faute grave : la dette s’est amplifiée, et cette séparation a considérablement dégradée les conditions d’exploitation du réseau. Il y a urgence : il faut réintégrer vraiment le système ferroviaire, donc réunifier la gestion de l’infrastructure et l’exploitation ferroviaire dans un établissement public unique : la SNCF.

Le 9 octobre, la CGT a refusé un appel commun CGT/SUD-Rail et choisi d’appeler seule à la grève, rassemblant 10% de cheminot-es. Le 16 octobre, CGT, UNSA, CFDT ont refusé d’agir le jour où le projet de loi est présenté ; les conditions ne sont pas remplies pour un appel national à la grève, mais à travers cette journée d’action dans les centres ferroviaires, SUD-Rail construit le mouvement national reconductible qui sera nécessaire pour obtenir satisfaction